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Les succès de l’écologie en Afrique

Nous ne savons que trop bien que de nombreuses espèces en Afrique continuent de lutter contre les ravages de l’activité humaine, qu’il s’agisse de la pollution, du braconnage ou de la destruction massive des habitats naturels.

La bataille pour la protection d’un grand nombre des animaux les plus menacés du continent fait rage tous les jours et, bien sûr, les médias jouent un rôle clé pour nous tenir au courant de l’évolution de nos efforts collectifs. Malheureusement, nous sommes plus habitués à entendre de mauvaises nouvelles que de bonnes.

Cependant, il y a eu des réalisations véritablement héroïques dans le domaine de la conservation en Afrique ces dernières années, même si elles ne semblent pas toutes être aussi largement rapportées que nous l’espérons.

Voici un bref aperçu de quelques exemples récents qui devraient nous inspirer pour suivre notre précieux combat.

Les Mambas Noirs

Mambas noir

L’APU (Black Mamba APU (Anti-Poaching Unit) a été fondée en 2013 par Transfrontier Africa NPC, est la première unité anti-braconnage à majorité féminine (32 femmes et 2 hommes) en Afrique du Sud. Formée à l’origine pour protéger la région d’Olifants Ouest de la réserve naturelle de Balule, elle s’est rapidement étendue à d’autres régions et protège maintenant toutes les limites de la région de Balule, qui fait partie du parc national du Grand Kruger.

Outre la protection des rhinocéros et d’autres espèces par le signalement et la destruction des camps de braconniers et des cuisines de viande de brousse (viande d’animaux protégés) , le groupe sert de modèle dynamique en matière de conservation pour ses communautés. En quatre ans, ils ont contribué à réduire les niveaux de braconnage dans le Kruger jusqu’à 76 % et ont reçu une reconnaissance mondiale, y compris le prix « Innovation in Conservation » décerné l’an dernier par Helping Rhinos et le prix « Eco-Logic Argent 2017 » de Enviropaedia.

Perruches Echo

Perruche echo
La Perruche à écho, originaire de Maurice, est souvent considérée comme l’un des exemples les plus remarquables d’une espèce sauvée de l’effondrement. L’oiseau était pratiquement éteint au début des années 1980, seulement une douzaine d’individus sont restés dans la nature, et l’activité de reproduction a entravé la destruction et la prédation de ses sites de nidification d’arbres.

Après un programme de conservation spécifique qui s’est poursuivi tout au long du nouveau millénaire, le nombre de couples nicheurs a été porté à environ 60 couples, ce qui est suffisant pour que la « Mauritian Wildlife Foundation » entreprenne des activités intensives de gestion des populations. Aujourd’hui encore, et bien qu’elle soit encore classée comme rare, l’Echo Perruche n’est plus considérée comme une menace immédiate : environ 350 couples nicheurs restent sur l’île et, selon les dernières données de « BirdLife International », la population ne cesse d’augmenter.

Namibie

Namibie
Plus de 40 % de la Namibie fait actuellement l’objet d’une gestion active de conservation, dont le résultat le plus notable a été une nette augmentation de ses populations indigènes de lions, oryx, zèbres, rhinocéros noirs et cheetahs (ces derniers forment aujourd’hui la plus grande population unique au monde). Après avoir obtenu son indépendance en 1990, la Namibie est devenue le premier pays africain à incorporer directement la protection de l’environnement dans sa constitution, adoptant des lois gouvernementales qui confient la propriété et les bénéfices des ressources naturelles aux communautés locales.

L’effet des projets de conservation mis en place par ces communautés a été dramatique : aujourd’hui, la Namibie est considérée comme le seul pays africain où le nombre d’animaux sauvages augmente activement d’année en année.

Delta du Sine-Saloum (Sénégal)

Delta du Sine-Saloum
Les forêts de mangroves côtières comptent parmi les écosystèmes les plus productifs de la planète, et le delta du Sine-Saloum, juste au nord de la frontière gambienne, abrite une grande variété de poissons, d’oiseaux, de singes et de hyènes. Elle a failli disparaître il y a près d’une décennie, mais, une fois de plus, c’est aujourd’hui un exemple florissant de conservation communautaire en action.

Son statut d’environnement sain et bien protégé est aujourd’hui largement dû au travail des chefs de village des communautés voisines de Dassilame Serere, Sourou, Bani et Nema Bah. En 2013, ils sont intervenus pour mettre un terme à la destruction rapide des mangroves du Sine-Saloum par une récolte maladroite et trop zélée de la végétation pour les huîtres, les poissons comestibles et le carburant. Soutenues par un programme de reboisement dédié et une gestion attentive du littoral, les mangroves font désormais partie d’un delta classé au patrimoine mondial de l’Unesco, d’une superficie de 1 800 km2, décrit à juste titre comme l’un des joyaux écologiques de l’Afrique occidentale.

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