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La quantité de plastique en augmentation. Comment stopper la catastrophe écologique?

C’est un triste constat. La consommation mondiale de plastique continue d’augmenter.

 

La sonnette d’alarme a été tirée depuis vingt ans. Le plastique est nocif pour l’environnement mais aussi pour la santé. Pourtant rien n’y fait, sa production est en hausse.

 

Des chiffres inquiétants

 

Selon un rapport de l’OCDE, le monde produit deux fois plus de déchets plastiques qu’il y a vingt ans.

 

La majeure partie finit dans une décharge pour être ensuite soit incinéré soit pour être répandu dans l’environnement. Seulement 9% du plastique est recyclé avec succès, alors que 22% de son traitement est mal géré.

 

Selon Euromonitor, un institut menant des études de marché internationales, 480 milliards de bouteilles en plastique ont été vendues. Alors qu’en 2004, le chiffre montait à 300 milliards. De nos jours, c’est un million de bouteilles en plastique qui sont vendues chaque minute. En 2021, le nombre de bouteilles vendues chaque année est passé à 583,3 milliards.

 

On estime d’ailleurs que chaque année, entre 5 et 13 milliards de kilos de déchets plastiques finissent dans l’océan, soit l’équivalent d’un camion de ramassage d’ordures plein chaque minute.

 

Les animaux, premières victimes

 

Le plastique est une source bien commode car elle a changé les modes de consommation des ménages depuis sa création dans les années 1940. Cependant, cela a conduit à une “culture du jetable” devenu un fléau pour l’environnement. Les plastiques à usage unique représentent 40% du plastique produit chaque année. Les sacs en plastiques, les emballages alimentaires, les couverts faits de cette matière ont une durée de vie de quelques heures. Mais une fois largués dans la nature, ils peuvent persister pendant des centaines d’années.

 

Cette matière faite de combustible fossile nuit gravement à l’environnement. Et ce n’est pas faute de le répéter sans cesse. Si rien n’est fait pour pallier le problème, c’est une catastrophe écologique (déjà en cours) qui attend la planète.

 

Chaque année, ce sont des millions d’animaux qui sont tués par le matériau chaque année. Sans distinctions d’espèces. Des oiseaux aux organismes marins.

 

Près de 700 espèces ont été affectées par les plastiques et presque tous les oiseaux marins mangent du plastique. Parmi ces espèces, certaines font partie de celles en voie de disparition.

 

La plupart des causes de décès des animaux est due à l’emmêlement dans des sacs plastiques ou par la faim. Les animaux marins, par exemple, sont étranglés ou étouffés par des filets de pêches ou autres emballages plastiques.

 

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La présence de microplastiques dans l’organisme des animaux marins est également un facteur alarmant. Plus de 100 espèces aquatiques, dont des poissons, des crevettes et des moules destinés à notre consommation, abritent du plastique dans leurs entrailles. Une fois dans nos assiettes, nous ingérons le plastique. Dans une étude menée par l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae) et l’Université Clermont Auvergne, il semble que les microplastiques bloquent les voies digestives ou percent les organes. Entraînant ainsi la mort du sujet.

 

Quelle solution?

 

Mais alors que peut-on faire pour diminuer le plastique dans la nature et éviter de se retrouver face à une catastrophe écologique. La chose la plus facile et directe à faire serait de diminuer la consommation de plastique à titre individuel. Passez aux gourdes et à l’eau du robinet à la place de l’eau en bouteille, évitez l’usage unique de couverts en plastique, prenez des sacs en tissu avec vous pour faire les courses, etc. Il existe de nombreuses solutions pour réduire ses déchets, comme le mouvement zéro déchet. Si tous les citoyens s’y mettaient, il y aurait une réduction drastique de la production de plastique.

 

Ensuite, soutenir les associations qui luttent pour la propreté de l’environnement. En premier lieu, il faut empêcher les déchets plastiques de pénétrer dans les rivières et les mers. En faisant une donation à ces organisations ou en étant bénévole, vous contribuerez à la sauvegarde de la faune et de la flore maritime.

 

Enfin, à une échelle plus globale, la solution serait d’améliorer le système de gestion des déchets et le recyclage. Mettre la pression sur les gouvernements pour les pousser à agir à travers des manifestations citoyennes est aussi crucial.

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